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Ton texte est vraiment prenant. Je me retrouve tellement dans ce que tu décris. Le burn out je l’ai vécu en 2022, comme toi. Je ne remercierais jamais assez ma psy et mon médecin traitant de m’avoir offert des safes places sans jugements. Je vais aller m’abonner à ta chaîne. Bravo pour tout ce que tu as mis en place depuis. Ne perds pas tes priorités de vues et prends soin de toi toi surtout, c’est le plus important.

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Hello Manon, merci beaucoup pour ton retour, je suis contente de m'en être sortie et de vivre sereinement aujourd'hui ! Combien de temps a duré ton burn out ? 🥰

Je suis désolée pour le temps de réponse, pas mal de fatigue accumulée et je suis malade depuis plusieurs jours. 💪

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Trop chouette que tu t’en sois sortie 🫶🏼. Pour moi, ca a été sur la moitié de l’année 2022 mais avant que je m’écoute il s’est passé plusieurs mois de dégringolade mais bon, j’étais bien entourée donc c’est le principal et comme toi, j’ai réussi à sortir la tête de l’eau

Ne t’excuses pas. Tu fais comme tu veux et du mieux que tu peux surtout. Pas de pression dans tes retours, surtout pas ❤️. Prends soin de toi

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Merci Margaux pour ton témoignage, si important. Heureuse de lire que tu as été bien entourée, que de nouveaux automatismes ont pu être mis en place, pour ton bien, et celui de la structure. Et que cela t'ai permis de prendre du recul et revoir ce qui était important pour toi, et comment recréer un équilibre, ça n'est pas simple...

Et ces témoignages sont importants, vraiment : ma soeur de coeur s'est enfoncée dans une dépression à la suite de son burnout, dont ni proches ni médecins n'ont pu la tirer, et elle y a laissé la vie. Si elle avait lu des mots comme les tiens, elle aurait peut-être pu comprendre ses propres maux, et voir qu'au bout de ce chemin complexe, la joie et l'équilibre peuvent être à nouveau là. Je te souhaite donc pour 2025 (même si la date est officiellement dépassée) de l'épanouissement, des petits et grands bonheurs, du fun, de la découverte, de l'équilibre, et juste ce qu'il faut de passion pour ton activité. Et de continuer à oser dire, et être écoutée et entendue.

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Merci beaucoup Mélodie pour tes mots, ça fait chaud au coeur. C'est terrible pour ta soeur de coeur. 😞 J'ai l'impression qu'encore aujourd'hui, le burn out n'est pas suffisamment pris au sérieux. Mon petit frère, 25 ans seulement, a déjà vécu son 1er burn out (pression, harcèlement du manager). Cela a été très dur à vivre, il avait envie de s'ôter la vie et ce qui a le plus aidé, c'est le soutien du médecin ET de l'entourage. Discuter, comprendre les causes, proposer des pistes optimistes, valoriser la personne. Trop de gens voient le burn out comme une faiblesse, c'est horrible.

Je te souhaite le meilleur aussi pour 2025. 🧡 (et désolée pour le temps de réponse, avec la fatigue, je fais que de tomber malade, je privilégie le repos.)

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Que de choses sur lesquelles je peux rebondir ou sur lesquelles ma tête a fait des hochements de haut en bas. Merci pour cette transparence, pour ces mots réels mais surtout concrets qui j’espère permettront d’en aider plus d’un ou plus d’une ! Le Burn-Out ce gros mot utilisé à tort ou à travers le rendant donc populaire mais pas comme il le faudrait 😓

Pour ma part j’ai eu la chance d’avoir un compagnon qui a mis le doigt sur beaucoup de chose et une entreprise ayant accepté une rupture co. Aujourd’hui j’aime bonheur de préparer un projet qui est le mien et même si je suis terrifiée à l’idée d’échouer, je me dis qu’au moins j’aurais franchi le pas et essayé !

Plein de bonnes choses à toutes et à tous et surtout soyez vos priorités 🫶🏼

Abonnement sur YouTube à venir !

Hâte de te lire à nouveau et bon courage !

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Hello Kassandra, ton témoignage fait plaisir à lire parce qu'il est plein d'optimisme !! Je trouve ça génial et hyper courageux de partir avant l'explosion et de te consacrer à ton projet. En quoi consiste-t-il ? 😁 En tout cas, tu ne regretteras jamais d'avoir tenté !

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Bonjour Margaux ! 🙂 merci de répondre c’est super gentil ! Le projet est dédié à la mise en valeur de l’artisanat de manière générale. L’idée est de mettre en valeur ces artisanes et artisans qui eux aussi ont choisit une voie semée d’embûche mais qui leur est propre ! Aujourd’hui c’est ici que je vois de la valeur personnellement 🤗 D’où l’idée de mon concept store avec la possibilité de consommer fait main, de rencontrer les artisans volontaires, de fabriquer et pourquoi pas d’élargir les horizons et déclencher des vocations 🙌🏼

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Je suis également passée par un burn out avec quelques mois d’arrêt de travail et comme toi je suis restée dans mon entreprise. Mes managers et la direction ont été très bienveillants, mon poste et mon temps de travail ont été adaptés, je n’ai pas perdu leur confiance et j’ai même pu exprimer ce que je voulais faire et surtout ce dont je ne voulais plus. J’ai conscience que c’est assez rare, souvent un burn out débouche sur un changement de travail, mais pas toujours. J’en parle pour que les gens sachent que ça peut bien se passer et qu’il ne faut pas hésiter à parler de ses difficultés même quand on est attaché à son travail et son entreprise, et même dans le cas où ça se passerait mal, la santé passe avant tout, ce qui évidemment est très facile à dire après coup, j’en ai bien conscience 🙃 C’est pour ça que ton témoignage est précieux, peut-être que des gens pourront se reconnaître dans ton ressenti et que ça pourra les aider ?

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Merci pour ton témoignage plein d'optimisme !! C'est vrai qu'on parle peu de l'importance de la communication avec ses managers. Cela peut désamorcer tellement de frustrations/ soucis.

Comment ton retour a-t-il été organisé ? Tes managers t'ont-ils aidée à travailler sur les sources du problème ? (la charge etc.) 😄

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Oui tout à été fait pour que ça se passe le mieux possible.

Pour le rythme, je suis d’abord revenue à mi-temps pendant quelques semaines puis j’ai augmenté d’une demi-journée par demi-journée jusqu’à revenir à temps plein, au bout de 4 mois. Depuis j’ai pris la décision de passer à temps partiel à 80% et ça a été accepté sans souci.

Ensuite mon équipe avait demandé à ce que tous les mails arrivés pendant mon absence soit mis en lus dans un dossier pour m’éviter l’impression de devoir rattraper des mois de travail, c’était comme si je repartais de zéro. Dans un premier on m’a beaucoup préservée et mise sur des projets pas urgents sur lesquels je travaillais seule donc moins stressant et petit à petit j’ai repris mes missions, mais pas toutes, j’ai pu exprimer ce que je voulais faire et surtout plus faire et quelques mois plus tard on m’a proposé des nouvelles missions beaucoup plus en phase avec mes demandes donc franchement ça a été top et j’ai conscience de ma chance. :)

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hâte de voir ton vlog, je me suis abonnée sur YouTube 😉!

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J’ai lu avec attention. Je me suis reconnue beaucoup dans ce que vous décrivez. Pour ma part, je n’ai pas su voir les signes avant coureur. Je ne voulais pas paraître faible et manquant de volonté. Et malgré mon burn out avec une période d’arrêt de plus de 2 ans, je peux dire que je ne suis pas faible ni que je manque de volonté. Un moment de fragilité oui. Et c’est surtout ceux qui ont de la volonté qui sont sujet au burn out. Je n’avais jamais vu la vie sans saveur. Pour moi j’étais en automate. J’ai mis plus d’un an à retrouver un vrai plaisir à vivre. Et pourtant ma vie est riche d’un point de vue amical, familial. Je crois que le plus dur est d’accepter la notion de temps, le temps long. Et l’incompréhension des proches. Les injonctions à l’action. Alors que tout le rétablissement passe par le fait d’accepter de se reposer. Je lutte encore souvent entre mes besoins réels et ceux que je perçois dictés par les autres. Cette période est aussi t avant tout un vrai moment pour se découvrir, et transcender cette étape en une vie plus alignée à soi, ses émotions, ses besoins. J’en parle moi aussi dans ma newsletter Singulière.S. J’écris aussi un roman où mon personnage principal part sur une île en Grèce après un burn out. Elle s’y redécouvre et renoue avec le mouvement. Mon enjeu traiter de la liberté celle des femmes. Qu’est ce qu’est être libre quand on est dans des cases? Comment préserver notre liberté d’exister dans toutes ces injonctions de performance et d’exigence . Je vous rejoins: partager son expérience est importante, être bien accompagnée d’un point de vue médical aussi. Avoir confiance aussi en ses ressources. Le moment creux on pense ne plus en avoir. Mais la vérité que le burn out touche des personnes qui en ont souvent beaucoup. Elles ont pompé tout ce qu’elles pouvaient. Mais ça refleurit. Faut se laisser le temps et accepter. ( ma dernière newsletter sur Substack traite de accepter est ce renoncer?)

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Merci pour ton témoignage ! Je te rejoins, le burn out touche les personnes qui donnent beaucoup. J'en discutais récemment avec une amie qui est suivie par un psychologue spécialisé dans le travail et souvent, cela vient du fait que l'on associe notre valeur à notre utilité. Plus je travaille, plus je suis utile, plus j'ai de valeur. Et lorsqu'il n'y a pas de reconnaissance derrière, nous considérons que nous n'avons plus aucune valeur, et ça craque. (j'imagine qu'il y a plein d'autres facteurs possibles).

C'est là où c'est important de prendre du recul, de réaliser une introspection pour se rendre compte que notre valeur va bien au delà de notre capacité à délivrer au travail. 😊

On est loin d'être des personnes faibles ! 🧡

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J’ai connu ce burn-out mais parental : en plus d’un boulot à plein temps, j’avais un enfant et un mari. Car oui, au lieu de m’ôter de la charge mentale et de la charge de travail domestique, Monsieur n’a rien changé à sa vie : toujours des déplacements professionnels, toujours des loisirs, du sport, des voyages… Et pendant ce temps, je devais gérer toute l’intendance, je n’avais plus de temps pour faire du sport, pour peindre ou dessiner.

Aujourd’hui, je sais que mon cancer a un déclenchement psychologique dû à cette situation.

On ne parle pas assez du burnout parental. Parce qu’il est encore moins légitime que le burnout professionnel. On n’a pas le droit de trouver que c’est difficile d’être parents, et comme beaucoup de femmes peut-être parent solo en couple.

Les symptômes étaient exactement les mêmes, mais concernaient la vie de famille. Au travail, je n’étais certainement pas beaucoup plus vivante, mais cette état de fait modifier beaucoup ma productivité.

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Merci pour ton témoignage et merci d'en parler. Je me renseigne pas mal sur la parentalité en ce moment et je vois énormément de retours en ce sens, sur le partage des taches, la charge mentale énorme pour les mamans, le manque de temps pour bien accueillir bébé et se remettre de l'accouchement. Comment as-tu géré cela au fil des années ? As-tu eu un suivi ?

Je t'envoie toute ma force. 🧡

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Depuis mon cancer et un coaching « retour au travail « , je suis suivie par une psychologue. Je crois surtout que c’est l’éducation des hommes et la vision (l’aveuglement ?) de la société sur le travail domestique et le travail parental (à distinguer à mon avis) qui doivent évoluer. Ce qui était possible dans les années 60, l’était parce qu’on pouvait vivre avec un seul salaire, parce que les grands-mères , les tantes, participaient à l’éducation et l’entretien des enfants, gratuitement.

Je trouve intéressant le calcul qui a été fait : si un homme devait payer une personne pour faire ce que fait, la mère de ses enfants, le mercredi, ça reviendrait à 200€ par semaine.

Je pense que ça devrait être compris et ajouté aux pensions alimentaires de ces messieurs., ça devrait être un plancher de rémunération du temps du parent qui a la garde, auquel s’ajouterait la pension.

Parce que c’est la réalité de l’occupation des femmes, le mercredi, et on ne compte pas tous les autres matins et soirs de la semaine, l’organisation des vacances, la prise de rendez-vous et la présence au rendez-vous médicaux… J’en passe et des meilleures.

Dans un couple, quand une femme ne travaille pas le mercredi pour s’occuper des enfants, si le mari, qui est aussi le père des enfants ! Devais payer quelqu’un pour faire le même travail, ça lui coûterait entre 200 et 600€ la journée. Ce serait intéressant d’avoir une étude comparée avec les couples homosexuels, qui commencent à être suffisamment nombreux à avoir des enfants pour que l’étude soit intéressante.

L’économie de la famille est un domaine trop peu étudié.

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