Cher toi,
Ce mois-ci, j’ai eu 30 ans.
Il y a quelques années, je voyais cet âge comme une ligne d’arrivée.
L’âge où tu dois avoir tout mis en place : ta vie de couple, ton entreprise, ta routine parfaite.
Du coup, j’ai toujours redouté ce moment car, contrairement à mon comportement au travail, dans ma vie perso : je repousse tout au lendemain.
Je me disais toujours : oh, tu sais, il te reste encore 5 ans pour faire x, y ou z. Puis 2 ans… puis… ah flûte, j’ai 30 ans.
J’ai soufflé mes bougies pendant mes vacances dans le Périgord Noir (coin incroyable, par ailleurs !).
Et je ne sais pas pourquoi, au moment de souffler, je me suis sentie heureuse, apaisée, excitée.
Tout le contraire de ce que je viens de te raconter, finalement.
J’ai eu l’impression de commencer une nouvelle étape de ma vie (ou d’avoir débloqué un niveau, une nouvelle map, pour les geeks comme moi 😆).
Et surtout, j’ai réalisé que ma vingtaine avait été une décennie riche en apprentissages.
J’ai appris à devenir une adulte confiante.
J’ai appris à poser mes limites.
J’ai appris à m’écouter, à me comprendre.
…
Je rentre confiante dans cette nouvelle décennie.
Toi qui me lis, je ne sais pas quel âge tu as.
Mais je me suis dit que ces apprentissages te parleraient peut-être, qu’ils t’aideraient peut-être à mieux appréhender ton présent et ton futur. Je tiens aussi à noter un petit warning : ces apprentissages ne sont pas des vérités. Ils fonctionnent sur moi, dans ma situation. Prends ce dont tu as besoin.
Voici 16 leçons apprises pendant ma vingtaine. Spoiler alert : il y a un peu de tout (relation au temps, au travail, aux autres, méthodes d’apprentissage…).
👋 Si tu me lis pour la première fois : ici, je raconte mes péripéties pour retrouver un équilibre de vie sain. Je parle santé mentale, rapport au travail, hobbies, anxiété etc. N’hésite pas à t’abonner (c’est gratuit) pour prendre part à l’aventure ! 🧙♂️ On est +3 000 à la vivre ensemble, baluchon sur le dos. Tu peux aussi me suivre sur Insta pour papoter du quotidien.
Petit moment nostalgie :
J’ai fêté mes 20 ans au parc de Yosemite, avec mon copain de l’époque et des inconnus rencontrés sur Couchsurfing lors de 3 mois de vadrouille aux Etats-Unis. (si tu veux découvrir l’histoire, j’ai tout raconté ici “3 mois à dormir sur des canapés aux Etats-Unis”.). Partie sans l’accord de mes parents, avec l’argent de mon job d’été… j’étais jeune et fougueuse. 😂 C’est ainsi qu’a commencé cette décennie.
1. Si une personne ne te respecte pas, elle ne mérite pas ton temps et ton dévouement. 😒
Apprentissage valable pour les relations amoureuses, amicales, professionnelles. Ici, je l’ai plutôt réalisé dans un contexte amoureux alors que j’avais 19/20 ans ans. On s’était rencontrés à l’âge de 15 ans. J’étais jeune… et naïve et je laissais tout passer quand on me manquait de respect. Des conversations très olé olé avec (plein) d’autres personnes, des paroles blessantes et non constructives, des avis jamais pris en compte. Même sortir marcher ensemble n’était plus une option pour mon partenaire “à quoi ça sert”, il me disait. Bref, j’avais totalement perdu confiance en moi. Du jour au lendemain, j’ai réalisé qu’on m’avait manqué de respect et que je ne méritais pas tout ça. Alors par contre, la rupture ne s’est pas passée en douceur, j’ai littéralement vrillé (beaucoup trop, même). Comme si je m’étais contenue pendant des années pour exploser en vol quelques mois après avoir célébré mes 20 ans. Puis pof, une fois libérée, je me suis sentie apaisée et j’ai pu continuer mon petit bonhomme de chemin, grandir en toute sérénité. Morale de l’histoire : parfois, la vie nous envoie tous les signaux indiquant que la situation n’est pas saine. Il faut apprendre à les lire, à les accepter et à agir vite avant que ça ne te détruise. Tu vis pour toi, aucun autre être humain n’a plus de valeur que toi justifiant de te manquer de respect. 🧡
2. Sois constant dans tes efforts pour qu’ils paient sur le long terme. 🏆
Apprentissage plus léger que je trouve plutôt vrai dans plein de circonstances. Il faut de la patience pour observer des résultats et le travail régulier finit en général par payer. Je l’ai observé à l’école où j’ai toujours été constante dans mes apprentissages. Ce que je vais raconter va faire très tête d’ampoule (mon copain me surnomme Hermione Granger), mais, la compétition (saine et loyale) me stimule. J’aime me mesurer à des personnes meilleures que moi pour me surpasser et je l’ai toujours fait à l’école. Du coup, comme j’aimais ce que je faisais pendant mes études, j’étais hyper constante dans mes apprentissages. Vraiment, je gardais cette constance jusqu’aux derniers jours de cours. Et c’est toujours au dernier trimestre de la dernière année (de licence ou master) que j’ai réussi à atteindre la 1ère place. Toujours quand le 1er pensait avoir tout acquis et a ralenti le rythme. Ce principe, je l’applique aussi au boulot face à la concurrence (pas de mes collègues, la concurrence d’autres marques). Souvent, les plus gros, les plus brillants rigolent de toi quand ils te voient débuter dans leur domaine… et sont sur le cul quand ils te voient leur passer devant. Donc voilà, je ne sais pas ce que tu peux faire de cet apprentissage. Dis-toi qu’il y aura toujours une place pour toi là où tu veux aller, même si tu débutes. À condition d’être constant dans tes efforts et de croire en toi.
3. Accepte de recevoir. 🤲
Apprentissage très simple. J’ai toujours beaucoup donné pour satisfaire les autres, quitte à me mettre dans le rouge, mais je n’ai jamais accepté qu’on fasse quelque chose pour moi (je dois tenir ça de mon père). Puis un jour, il y a presque 10 ans, j’ai rencontré mon compagnon de vie. Il m’aidait dans mes cours, m’écoutait, me motivait à atteindre mes ambitions les plus folles, préparait de petites attentions… Ça me paraissait tellement incroyable que j’avais du mal à accepter de vivre tout cela sans contrepartie. Puis j’ai réalisé que les personnes qui t’aiment vraiment te veulent du bien, sont bienveillantes. Aujourd’hui, mon compagnon a toujours cette bienveillance et ces petites attention du quotidien à mon égard et je ne peux pas m’empêcher de me dire que j’ai de la chance de partager ma vie avec cette personne.
4. Absorbe tout le savoir des personnes que tu admires. 😍
Elles ont mis des années à apprendre toutes ces choses. En te les transmettant, elles te permettent d’éviter des erreurs qu’elles ont déjà commises. Je l’ai surtout appris dans le contexte professionnel au fil de mes alternances et en observant les experts partir à la retraite sans avoir eu le temps de transmettre leur savoir aux plus jeunes. Beaucoup de perte pour les entreprises, beaucoup de galères pour les nouveaux qui reprennent le job sans l’énorme retour d’expérience des plus anciens. Et aujourd’hui, je l’observe entre mon père et mon copain. Mon père lui transmet tout ce qu’il sait en mécanique. Plein de petites astuces apprises par la pratique qui évitent de faire des erreurs coûteuses en temps et en argent.
5. Accepte les critiques CONSTRUCTIVES pour t’améliorer. 👂
J’ai mis du temps à l’apprendre celle-ci ! Quand on remettait en cause mon travail, ma façon de penser, j’avais une énorme boule au ventre. J’avais honte de ne pas avoir la bonne solution, la bonne réponse, la bonne façon de penser. Apprendre à remettre mes idées et gestes en question m’a énormément aidé à progresser (moins d’égo, plus d’écoute). J’ai aussi compris qu’une réflexion menée à plusieurs était parfois plus efficace et me permettait d’aller plus loin dans la mienne. 😊 Savoir se remettre en question est une occasion d’évoluer.
6. Ne prends pas le jugement des autres pour une vérité absolue sur ta personne. 🙅♀️
La suite de l’apprentissage précédent où j’insistais sur “constructives”. Durant ma vingtaine, j’ai longtemps porté attention au regard des autres, à tout ce que l’on disait de moi, jusqu’à prendre pour vérité tout ce que j’entendais… surtout le négatif… venant de personnes qui ne me connaissaient pas ou qui n’étaient pas bienveillantes. Trop hautaine alors que je souffrais d’anxiété sociale et que j’avais juste peur de parler, des préjugés disant que je venais d’une famille bourgeoise… alors que j’ai grandi à la ferme avec des parents modestes, trop grosse, trop introvertie, trop… Ça détruit la confiance en soi. Ce n’est que récemment, grâce à l’écriture de cette newsletter, que j’ai réalisé que porter attention au regard des autres me tétanisait et m’empêchait d’oser de nouvelles choses dans ma vie.
7. Ce qui te paraît être LA situation idéale n’est pas forcément ce qui te rendra heureux. 🌗
Les premières années de ma vingtaine rimaient avec surenchère. Je voulais “être” plus, comme si je n’avais jamais été “assez”. J’ai voulu faire mes preuves en partant à Paris. Je suis entrée en master de sciences politiques, j’ai fait mon alternance chez Microsoft. Puis j’ai postulé à l’Assemblée Nationale ou dans la Marine Nationale. Et au moment où mon entrée dans la Marine Nationale devenait concrète, j’ai pris peur et j’ai réalisé que je faisais ça pour “la gloire” et pas pour mon bonheur. J’adore l’univers des sous-marins militaires, la géopolitique. Mais je suis terrorisée par les profondeurs marines, je ne veux pas avoir le statut militaire, je ne veux pas vivre sur une base militaire, ni être payée 800€ pendant ce contrat. Alors j’ai refusé la proposition après avoir réussi l’entretien. J’ai réalisé que je ne faisais rien de tout ça pour moi, mais juste pour rendre fiers mes proches ou montrer que j’avais réussi. En 2018, à 23 ans, j’ai finalement décidé de suivre le chemin qui me rendait heureuse : rentrer en Normandie, me réveiller auprès de mes proches car la vie passe trop vite, profiter de la mer le soir, des dunes l’été, d’un métier en startup où je pourrais voir l’impact immédiat de mon travail. Je voulais cette vie heureuse maintenant, sans attendre une éventuelle retraite comme récompense d’avoir bossé dans la douleur toute ma vie.
8. Une vie simple n’est pas une vie manquée ou triste. 🥐
Lorsque j’ai pris la décision de rentrer en Normandie, je me suis sentie heureuse… et honteuse, je l’avoue. Je me suis demandée ce que mes anciens camarades de classe penseraient de moi, que j’avais raté ma carrière professionnelle dès le début, que ma vie à la campagne était chiante à mourir. Mais à 30 ans, je réalise que tous les petits moments simples du quotidien me rendent heureuse : aller chercher un bon pain à la boulangerie, voir la mer agitée l’hiver, organiser des pique-nique l’été, écouter les oiseaux chanter quand je sors sur ma terrasse, faire pousser mes légumes.
9. Apprends à apprendre par toi-même, à être débrouillard. 🔧
Apprentissage qui s’est fait très rapidement. 1er stage en radio, je pose beaucoup de questions. Peut-être un peu trop. On me dit “Cherche par toi-même” (c’est dur à entendre). Je me suis débrouillée. Voilà ! 😂 Et depuis, je ne jure que par les livres, Google, YouTube et maintenant, ChatGPT pour apprendre tout ce que je ne sais pas à vitesse éclair (attention aux sources). Honnêtement, je trouve que c’est le conseil le plus utile que l’on m’ait donné et je n’ai pas peur de dire “As-tu cherché par toi-même avant de me demander ?” aux nouveaux qui rejoignent l’équipe. Par contre, j’adore transmettre toutes les compétences où j’apporte une expertise (marketing). J’ai appris à creuser toute seule, à apprendre vite, à appliquer vite. Indispensable pour travailler en startup… ou pour rénover une maison où tout lâche. Tu apprends vite la plomberie, la maçonnerie, l’électricité grâce à YouTube. 😂
10. Même si ça fait peur, saisis les bonnes opportunités tant qu’elles se présentent. 🌟
“Margaux, ça te dit de lâcher le CDI que tu viens de signer pour monter une startup avec nous ? Pas sûr que ça fonctionne mais on est motivés comme jamais.” C’est ce que Karline & Baptiste, les fondateurs de Pimpant, m’ont proposé lorsque j’étais chez Fizzer (leur ancienne boîte) depuis 1 an. Ils avaient vendu l’entreprise, j’avais le choix entre rester chez Fizzer (avec de nouveaux patrons) ou recommencer un projet de zéro. Je venais d’acheter ma maison, c’était hyper risqué mais je me suis dit que ce serait l’unique chance de ma vie de participer à la création d’une startup, d’en voir toutes les phases de développement (et peut-être en être récompensée financièrement un jour.). J’avais 100% confiance en eux et à l’équipe qu’on allait former. Gros pari, car beaucoup de startups échouent les premières années, mais je n’ai jamais autant appris et gagné en maturité ! Cela fait maintenant 5 ans que l’aventure a commencé et je ne m’ennuie toujours pas. 😉
11. Pense à toi dans ton agenda. 📅
Tous les apprentissages à suivre sont issus de mon aventure en startup. Une structure qui demande un apprentissage rapide, une rapidité d’exécution, une résistance au stress et à l’instabilité. Honnêtement, je me suis vite prise au jeu. J’adore tous les paramètres des startups. Tu pars d’une feuille blanche, tu testes toutes tes idées, tu en vois les résultats, tu apprends de tes erreurs, tu optimises, tu célèbres des réussites, tu te dépasses dans la difficulté, tu fais preuve d’une grande solidarité pour aider tes coéquipiers. Je me suis tellement prise au jeu que j’y ai travaillé comme si ma vie en dépendait, comme si j’étais la personne qui avait laissé des millions sur la table, alors que pas du tout. Mais la mission et l’univers me passionnaient (et me passionnent toujours). Jusqu’au jour où mon corps a lâché. Je me suis mise à pleurer chaque jour devant mon écran, à perdre toute estime de moi alors que je cartonnais au boulot, à ne plus avoir envie de rien. J’ai réalisé que je bossais jusqu’à minuit chaque jour, que je ne prenais jamais de temps pour me reposer, reposer mon corps, ma tête, regagner en créativité. Je m’étais essorée au travail et j’y avais perdu goût alors que je l’adorais. Grâce à cette newsletter, à toutes les lettres que je t’ai envoyées, j’ai appris à ralentir. Profiter d’une balade en nature, reprendre le temps de cuisiner, jouer aux jeux vidéo avec mes amis, lire… je ne me suis jamais sentie aussi épanouie qu’aujourd’hui, tout en étant toujours au top au boulot.
12. Ton temps est ta ressource la plus précieuse. ⏳
L’argent ça revient, le travail aussi mais le temps que tu as gâché est perdu à jamais. Pareil, c’est en mesurant les heures que j’avais passées à travailler vs les bénéfices récoltés sur ma vie dans sa globalité, que j’ai réalisé que l’équilibre n’était pas bon. 9h - minuit à travailler, c’est n’accorder aucun temps aux gens qui m’aiment, accorder plus de temps à mes collègues qu’à mon propre corps/cerveau qui attend de profiter de sa petite vie sur Terre. Aujourd’hui, j’ai appris à mieux estimer la valeur du temps que j’accorde aux autres. Cela veut dire que : je coûte plus cher en salaire, je n’accorde plus mon temps aux personnes négatives ou aux inconnus qui m’envoient des emails de démarchage ultra-formatés. Je veux donner mon temps, ma ressource la plus précieuse, aux personnes, aux causes qui me sont chères ou aux projets qui m’apportent du positif.
13. Dire non ne fait pas de toi une mauvaise personne. 🫢
L’une des causes de mon craquage en 2022/2023. Je disais oui à tout dans ma vie pro et perso. Oui à des taches qui n’apportaient pas de valeur, juste pour être reconnue comme une personne dévouée. Sauf que la personne qui te demande ces choses prend cela pour acquis et pense que ça ne te dérange pas (alors que tu en souffres)… Bref, ça ne s’arrangera pas tant que tu n’auras pas imposé tes limites et dit non. Il y a peu, j’ai appris à dire non à des tâches chronophages et répétitives qui ne m’apportaient rien et qui ne faisaient pas bénéficier l’entreprise de mes forces. J’ai aussi appris à dire non dans ma vie perso, quand on me propose un truc que je n’ai pas envie de faire. Je gagne du temps, cela m’enlève du stress. J’ai l’impression de reprendre le contrôle de ma vie. Et contrairement à ce que je pensais : tout le monde s’en fout que tu dises non. Au pire, ça en vexera quelques uns pendant 1h et ils passeront à autre chose. Dans le monde pro, cela montre aussi que tu as conscience de la valeur que tu apportes, de certaines contraintes de temps, des priorités etc. Je trouve qu’annoncer et parfois imposer des limites nous fait paraître plus mature et sûr de soi. Alors que le “oui oui” à tout = posture d’apprenant, plus de mal à gagner en crédibilité dans le temps.
14. Mets ton énergie là où tu apportes de la valeur. ⚡️
Suite de l’apprentissage précédent. Avant de dire non à certaines choses, au travail par exemple, j’ai analysé toutes les actions que je faisais, qui étaient chronophages et pour lesquelles je n’apportais pas de valeur (c’est-à-dire l’expertise pour laquelle j’ai été embauchée). Par exemple, mes forces sont : la créativité, la stratégie, la gestion de projets et l’organisation. J’apporte beaucoup plus de valeur à l’entreprise en pensant à la stratégie long terme ou en imaginant des campagnes qui rapportent de l’argent ou de la notoriété, qu’à écrire des emails alors que d’autres le font mieux que moi. J’ai ainsi été en mesure de montrer que l’investissement (= payer mon salaire) ne valait pas le coup si on n’utilisait pas mes forces intelligemment. Résultat : on a recruté une personne qui rédige mieux que moi et va plus loin que moi dans ses missions (et donc de meilleurs résultats à long terme) car elle y consacre 100% de son temps.
Dans ma vie perso, j’estime que je préfère dédier mon énergie à la rénovation de la maison ou à développer des projets perso qu’à faire le ménage. Pareil pour mon compagnon. Alors on a fait appel à une aide ménagère. Ça peut paraître bête mais ça a changé notre quotidien. On ne se prend plus la tête pour le ménage et on passe plus de temps à faire des choses qui nous apportent beaucoup (pour notre santé mentale, notre compte bancaire, notre futur etc.). Et maintenant, avec le crédit d’impôt immédiat, vous ne payez que 50% de la facture chaque mois. Pratique. Je ne roule pas sur l’or, mais j’ai choisi de prioriser ce besoin dans mon budget vs dépenser dans des vêtements ou autre.
15. Agis dans un objectif plaisir, pas par contrainte. 🤸♂️
J’ai lutté pendant des années avec le sport. J’en ai toujours fait pour maigrir. Autrement dit, jamais par plaisir. J’ai essayé la course à pied et j’ai toujours lâché jusqu’à… l’année dernière. Avril 2024, j’ai commencé à courir en suivant un programme de course sur ma montre. Je me suis fixée d’apprendre à courir 5km, sans me mettre dans le mal. Progressivement. Je suis partie courir sans musique. Juste avec le chant des oiseaux. Et ça a eu l’effet d’une méditation. J’y ai découvert une activité bénéfique pour ma santé mentale. À chaque sortie, je suivais mon plan, mais j’y rajoutais aussi quelque chose de ludique : de l’aventure. J’imaginais les alentours comme une carte à découvrir. J’ai découvert plein de nouveaux chemins, de nouveaux points de vue. Et la cerise sur le gâteau : j’ai osé aller courir en groupe. Je n’ai jamais autant progressé et pris de plaisir à courir. Je ne courrais plus pour perdre du poids mais pour découvrir des paysages, prendre soin de ma santé mentale et sociabiliser. Aujourd’hui, à presque 8 mois de grossesse, la course me manque car je repense aux sorties sous le soleil avec ma jolie vue mer.
16. Tu ne peux pas être bon et à fond tout le temps. La vie, c’est l’art de l’équilibre. ⚖️
Cet apprentissage est le résumé de Funambule, cette newsletter que j’écris depuis 1 an et demi. Pendant ma vingtaine, j’ai beaucoup tiré sur la corde. J’ai voulu faire mes preuves sans penser à ma santé. J’ai toujours voulu être meilleure, être fiable, être indispensable. Le souci, c’est que ça ne fonctionne pas sur le long terme. Un funambule trop penché d’un côté de la corde perdra forcément l’équilibre s’il ne contrebalance pas de l’autre côté régulièrement. C’est grâce à cette introspection et cette prise de recul sur mon quotidien que j’ai compris que mon bonheur et ma santé reposaient sur de multiples paramètres : mon épanouissement au travail, du temps pour mes hobbies, du temps pour sociabiliser, du sommeil, une bonne alimentation, de l’activité physique… Dès que l’un manque, tout vacille.
Je suis heureuse d’entrer dans la trentaine avec ce bagage rempli d’apprentissages. Je sais que la suite de cette aventure s’annonce plus sereine, que je suis armée face aux prochaines péripéties, même si j’ai encore beaucoup à découvrir (comme la vie de maman). J’ai finalement l’impression d’avoir débloqué un nouveau niveau, une nouvelle carte et j’ai TROP hâte de tout découvrir et de continuer à tout te raconter ici, à mon rythme.
J’espère que cette newsletter pourra t’aider à analyser certaines situations, à prendre des décisions ou juste à te dire “ah oui, ça me parle”. 🥰 En tout cas, je m’en servirai comme fiche rappel dans les moments difficiles et, qui sait, je l’imprimerais peut-être pour ma fille un jour ! Qu’en as-tu pensé ?
Si tu as aimé ce format introspectif, n’hésite pas à appuyer sur le cœur pour envoyer de la force !
D’ici là, je te souhaite un bon dimanche ou une belle semaine.
Dans 4 semaines, je débute mon congé maternité.
Je suis au bout du rouleau niveau fatigue.
Mais j’ai un super Lego chat à monter.
J’ai hâte !
Voilà pour les nouvelles. 😆
Prends soin de toi,
Margaux