Cher toi,
Mes deux semaines de vacances s’achèvent bientôt et pour une fois, malgré quelques randonnées sportives, je me suis reposée. Cela m’a fait penser aux graaaandes vacances que l’on vivait enfant, ces vacances de 2 mois où l’on ne se préoccupait pas du temps qui passe.
La différence par rapport à toutes mes autres vacances ?
J’ai de nouveau appris à m’ennuyer.
Qui a dit qu’il fallait rentabiliser notre temps ?
Sortez les billets, v’là le contrôleur du temps !
Ça, c’est moi à chaque vacances :
J’ai remarqué qu’à chaque fois que je prends des vacances, je planifie TOUT.
Ce qu’on va faire lundi, mardi, mercredi… le matin, le soir, les restaurants à tester, les lieux à venir…
Objectif : Rentabiliser chaque minute de temps libre.
Comme s’il ne fallait gaspiller aucune minute de vacances.
J’ai toujours eu tendance à vouloir tout contrôler.
Arriver le soir, dans mon lit, je ne peux même pas lire 2 pages ou regarder 10 min de vidéo Youtube sans m’endormir tellement je suis KO.
Du coup, sans surprise, à la reprise du boulot, je suis toujours aussi stressée et fatiguée.
J’apprends à me laisser porter
Cette fois-ci, j’ai fait différemment, sans même le vouloir.
Je savais que l’on allait partir à la montagne pendant 7 jours, mais je n’ai rien planifié.
Je ne savais plus à quoi ressemblait le logement.
Je n’avais pas fait de liste de courses.
Je n’avais regardé aucune randonnée aux alentours.
Je me suis laissée porter et WAHOU, que ça fait du bien !!
Après les randonnées, on rentrait au logement, je m’asseyais sur mon transat’ et je ne faisais RIEN.
Littéralement.
J’observais les montagnes, les nuages, je jouais à résoudre des énigmes dans un magazine, je réfléchissais en sirotant ma San Pellegrino Thé Darjeeling.
Les 4 bienfaits que j’ai ressentis lorsque je me suis ennuyée
1. Anxiété apaisée
Mon cerveau a évacué tout le stress.
Au quotidien, j’ai tendance à ruminer à cause de l’anxiété.
Je pense au passé en me disant “et si j’avais fait différemment”, au futur, en imaginant des scénarios.
Mon cerveau n’arrête pas, et je t’avoue que c’est fatigant.
Je stresse pour le boulot, les travaux, l’argent, mon poids, ma relation à la nourriture (dit-elle en mangeant des chips Tyrell’s à l’apéro 😂)…
L’ennui m’a procuré le même effet que la méditation.
J’ai d’abord commencé à réfléchir et à force, toutes mes pensées se sont dissipées pour se concentrer sur des choses plus plaisantes comme les nuages ou mon magazine.
J’ai laissé mes pensées passer sans m’y attarder.
2. Profiter du temps présent
M’ennuyer m’a rappelé les grandes vacances de l’enfance.
Comme je n’avais rien de prévu, j’ai laissé le temps couler et pour une fois, le temps paraissait long.
Du coup, je n’ai pas stressé en me disant “Vite, il faut qu’on aille là, il faut qu’on fasse ça, il faut penser à ça…”.
Je n’ai ni ressassé le passé, ni anticipé le futur.
J’ai juste profité de ce que je vivais à l’instant présent.
Je me suis surprise à me dire :
“Que voient les parapentistes qui atterrissent devant moi ?”
“Qu’y a-t-il au sommet de cette cascade que je vois au loin ?”
“Je me sens bien dans cette chaise, entourée d’amis.”
3. Renouer avec les petits plaisirs oubliés
Quand on s’ennuie, on cherche automatiquement un truc à faire.
Travailler ? Non.
Travaux ? Pas possible.
Téléphone ? Il est à charger loin.
J’ai redécouvert des petits plaisirs :
Aller au marché
Préparer des sandwiches de qualité
Parcourir mon cahier de vacances
Observer la biodiversité dans l’herbe à mes pieds
Me promener
Boire mon café en contemplant le paysage
Des gestes tout simples qu’on ne savoure pas lorsque l’on vit à mille à l’heure.
Et toi, quels sont tes petits moments favoris au quotidien ? 😁
4. Relancer ma créativité
J’ai la chance d’avoir un métier créatif qui me permet de réfléchir à des campagnes de communication ou d’écrire tous types de contenus.
Mais je t’avoue que ces derniers temps, à cause de la répétition et du rythme, ma créativité s’est essoufflée.
C’est normal.
Pour créer, il faut laisser le temps au cerveau de divaguer.
C’est ce que je fais en général avec les jeux vidéo.
Et là, pendant ces vacances, l’ennui m’a aidée à imaginer.
Imaginer des histoires.
Imaginer mon storytelling pour mes réseaux.
J’ai cassé les barrières de ma réalité pour me projeter dans des mondes imaginaires.
Pof, ma créativité a été reboostée.
Réflexion
Au moment où je t’écris, je suis sur ma terrasse (pas encore terminée) et je profite du coucher de soleil. Encore un moment lent et simple que je ne vis jamais dans mon quotidien alors que c’est à portée de main.
J’ai la chance d’avoir choisi mon cadre de vie, à la campagne, proche de la mer, pour justement pouvoir profiter de mes proches et des paysages. Mais je ne prends pas suffisamment le temps de le faire.
Plus je grandis/ vieillis, plus j’ai envie de ralentir.
Comme je te le disais dans une précédente newsletter, tout le temps que l’on donne ne sera jamais récupéré.
Le temps, c’est finalement la chose la plus précieuse que l’on ait.
Je n’ai pas envie de devoir attendre les vacances pour profiter de ce qui m’entoure.
Cette volonté de ralentir m'a poussée à créer cette newsletter.
Pour trouver un meilleur équilibre de vie, il faut accepter de ralentir et de se replacer au centre de sa vie.
La vie est trop courte pour ne pas la vivre pour soi. 😄🌟
Voilà où j’en suis pour le moment :
Sur ce, je vais profiter de mes derniers instants de vacances, sous les 26 degrés (exceptionnels) que nous offre la météo cherbourgeoise ce week-end.
Info : j’ai relancé mon compte Instagram ! Tu peux y suivre mes aventures quotidiennes.
Si tu as aimé cette édition, n’hésite pas montrer ton intérêt en appuyant sur le cœur. ❤️ Et si tu m’as lue jusqu’à cette ligne, déjà bravo, et tu peux commenter en me donnant ton goût de chips préféré. Moi, c’est au vinaigre. 🥔
À dimanche prochain,
Margaux
Chips paprika 😉😋
J'ai fait pareil cette année.
Nous ne sommes partis qu'une semaine et il faisait super chaud.
Alors pas trop de visites, et beaucoup de farniente et de lecture!