Cher toi,
Pendant longtemps, j'ai tenté d'intégrer des changements dans ma vie, chacun semblant prometteur au début, mais finalement abandonné après seulement deux mois. Que ce soit ma routine sportive, mon équilibre alimentaire, mes habitudes d'écriture ET SURTOUT mon organisation au travail, tout retombait comme un soufflet. Je me retrouvais à me demander :
"Mais qu'est-ce qui cloche chez moi ?"
”Pourquoi les autres finissent à des heures décentes mais pas toi ?”
”Pourquoi tu n’as que ton travail comme hobby ? En plus tu ne vois personne ?”
”Tu n’as pas des passions au lieu de travailler ?”
J’avais honte de ne pas réussir à décrocher.
Honte de ne plus réussir à prendre du plaisir à faire autre chose, pour moi.
Plus de plaisir à faire du sport.
Plus de plaisir à cuisiner.
Plus de plaisir à lire et jouer.
Plus de plaisir à voir du monde.
Plus de plaisir à lancer des projets personnels.
Mais aujourd'hui, je suis fière de te dire que :
Depuis 6 mois, je me sens reposée depuis que j’ai optimisé ma charge de travail.
Depuis 3 mois, je m’aère l’esprit en courant 2 à 3 fois par semaine.
Depuis 9 mois, chaque session d'aquabike est un moment de partage avec ma mère.
Depuis 6 mois, j'écris une newsletter par semaine, redécouvrant le bonheur d'écrire.
Depuis 6 mois, chaque post sur LinkedIn renforce ma confiance en moi.
Depuis 3 mois, je fais de nouvelles rencontres qui dissipent peu à peu mon anxiété sociale.
La différence par rapport à avant, c’est que j’ai eu un déclic. Je t’explique.
Cette newsletter est le dernier épisode d’une mini-série “7 leçons pour arrêter de finir tard”. N’hésite pas à parcourir les éditions précédentes :
N°1 - Ce n’est pas parce que tu aimes ton job que tu dois y consacrer ta vie.
N°2 - Pour trouver la sérénité, il faut accepter l’incertitude.
Le déclic : agir pour les bonnes raisons
Ce changement, d'où vient-il ?
J'ai réalisé que je ne trouvais pas LA bonne raison d’agir.
“Tu dois réviser pour avoir de bonnes notes.”
“Tu dois courir ou aller à la salle pour maigrir.”
“Tu dois manger équilibré pour maigrir.”
“Tu dois travailler tard pour terminer toute tes tâches.”
Tout ce que j’entreprenais, c’était pour :
Répondre à un standard de réussite ou de beauté.
Prouver que j’étais performante ou cultivée.
Sans penser à mon plaisir.
Alors, en janvier, j'ai pris un moment pour moi, pour vraiment réfléchir à ce que JE voulais, ce qui ME rendrait heureuse, en dehors du travail.
Et si, au lieu de lutter contre mes "mauvaises habitudes", je trouvais des moyens de faire des choses pour moi, avec plaisir ?
Quelles actions pourraient non seulement m'aider à atteindre mes objectifs, mais aussi me faire sourire en les poursuivant ?
Aucune lutte, aucune frustration, juste des solutions qui se fondent naturellement dans mon quotidien. Voici ce que cela a donné :
Sport
Je ne cours plus pour perdre du poids, je cours pour explorer de nouveaux chemins, pour respirer l'air pur, pour écouter les oiseaux. Depuis, j’ai ENVIE d’aller courir !
Lecture & Hobbies
Au lieu de me forcer à consommer des livres politiques, de management ou de développement personnel, je m'évade dans des mondes fantastiques à travers les jeux vidéo ou je voyage à travers les pages des livres qui m'inspirent. Les classiques de Jane Austen, les mondes gigantesques des MMO, les récits de Lovecraft, les jeux d’horreur avec mes amis. Ces moments me font ressentir des émotions intenses : l’admiration, la dextérité, la peur, la solidarité… J’ai retrouvé la flamme qui m’animait enfant.
Rapport au travail
Quand mon cerveau demande une pause, j’ose m'accorder un moment de liberté, une balade ou un repas avec des amis d’enfance. Et quand l'inspiration vient tard le soir, je me laisse parfois l’accueillir à bras ouverts, tant qu’elle n’est pas suscitée par une obligation de performance.
Alimentation
C'est encore un parcours semé d'embûches, mais je cherche une voie qui me permettra de manger sainement sans me sentir punie.
Vie sociale et prise de parole en ligne
Je dis “oui” à de nouvelles opportunités plus souvent, sans même me laisser le temps de ruminer. C’est ainsi que les moments qui me paraissaient infaisables deviennent aujourd’hui des habitudes agréables : renouer avec des amis de primaire, de lycée, de master autour d’un déjeuner ou d’une balade à la mer. Appuyer sur “publier” sur les réseaux sociaux, sans réfléchir à ce que l’on pourrait penser de moi, mais plutôt pour partager ma vision de la vie et mes péripéties.
Trouver l'équilibre : le funambulisme de la vie quotidienne
On ne peut pas répondre à tous les standards.
On ne peut pas être performant tous les jours.
On ne peut pas tirer la corde en continu.
Sinon, elle casse.
Et c’est toi qui dégringoles.
Et c'est l’essence même de ce journal de bord :
Funambule.
Pour trouver l’équilibre, il faut se balancer des deux côtés de la corde, avec pour objectif de toujours revenir en équilibre au centre. Cela peut signifier accepter un peu de désordre avant de trouver l'ordre, ou s'immerger dans un projet intense avant de s'accorder une période de repos.
J’essaie de basculer légèrement des deux côtés de la corde, sans tomber dans les extrêmes (burn out, isolement, bain de foule…) pour avancer sereinement vers un équilibre de vie sain.
ATTENTION : On ne peut pas accepter le désordre quand il s’agit d’une vie qui est dangereuse pour soi (violence etc.).
Finalement, on peut dire que je me laisse le droit de ne pas être toujours au top et c’est totalement ok.
Grâce à l’introspection.
Grâce à l’écriture.
Grâce à vos messages.
Ça me fait sourire de regarder le chemin parcouru depuis janvier.
J’ai l’impression que je suis partie de l’orée d’un bois, avec un bâton et un sac à dos, la boule au ventre de devoir m’aventurer dans un monde inconnu. J’ai respiré un bon coup et je me suis lancée. En chemin, + 2 000 aventuriers se sont joints à moi (dont toi) et depuis, on continue notre quête ensemble.
De mon côté, je suis encore loin de l’arrivée, car c’est un travail de longue haleine. J’ai encore peur de plein de choses, je n’ai pas encore trouvé la clé pour gérer mes émotions et mon alimentation, mais je me sens plus sereine et SURTOUT, j’ai vaincu une terrible habitude :
J’ai arrêté de finir tard.
J’apprends enfin à prendre soin de moi, à prendre confiance en moi, à m’ouvrir aux autres, à m’émerveiller comme une enfant, à écouter mes besoins.
Et ça, c’est une belle réussite !
J’espère que cette mini-série t’a plu.
En tout cas, elle m’aura aidée à remettre mes apprentissages des derniers mois à plat.
N’hésite pas à appuyer sur le cœur pour soutenir mon travail et montrer que tu fais partie toujours de la quête ! 🧡
La semaine prochaine, je te propose un retour en mode “journal intime”. Je te parlerai de mes difficultés d’intégrations dans mes expériences professionnelles. Ça parlera à la team timide ! 🥹
S’il y a des sujets que tu aimerais que j’aborde, n’hésite pas à me les proposer en commentaires. 😁
À dimanche prochain,
Margaux (funambule en phase d’apprentissage)
Ta newsletter me fait toujours un bien fou ! Elle me parle de plus en plus, étant toujours en recherche permanente d’un équilibre. Je m’épanouis dans mon travail mais je dois presque me forcer à arrêter de travailler le soir.
En ce moment, j’ai envie de découvrir de nouveaux horizons par la lecture. Et je trouve mon bonheur sur Substack et dans les livres :).